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27 mars 2024

Evolutions du Toyota C-HR en 3 modèles


Evolutions du Toyota C-HR en 3 modèles.

 


  Article écrit & publié par EVric


Le C-HR, c’est une success story un peu imprévue, un petit coupé surélevé au style ORNI (Objet Roulant Non Identifié) qui a su séduire un public nombreux par son design audacieux et sa motorisation économique, et certainement aussi par la fiabilité toujours au top de Toyota. Le comparatif qui suit est sans prétention, basé sur mon expérience de conduite des 3 versions que nous avons (eues) dans la famille, à savoir un CHIC 1.8 HSD 122 (full options) de 2017, C-LUB 1.8 HSD 122 (milieu gamme) 2023, Premium 1.8 HEV 140 (presque full option typé confort) 2024. 

 




Ligne 

Les analystes disent que le premier critère d’achat du C-HR, c’est le style, puis le système hybride vient en seconde position. Et c’est bien notre cas. Je suis fan du style C-HR depuis que j’ai vu le premiers prototypes, il y a près de 10 ans, et je le suis toujours. La ligne osée du modèle initial a été légèrement modernisée lors d’un facelift de demi-vie, avec un becquet mieux intégré et des feux redessinés, ainsi qu’un avant un poil plus agressif. Et malgré les avis des experts autoproclamés, la ligne a bien vieilli et a été un facteur clé du succès de ce modèle. Le modèle 2024 arrive à garder cet esprit frondeur et avantgardiste, tout en étant complètement différent. Il présente des lignes plus acérées et moins de rondeurs, tout en ayant une silhouette plus fluide, avec des faces avant et arrière pleines de caractère et très modernes. Il y a même un petit côté ‘cybertruck’ dans les angles de la proue. Les signatures lumineuses sont très travaillées, avec une séquence de bienvenue qui affiche le logo « C-HR » dans le bandeau lumineux, et on garde aussi la projection de logos sous les rétroviseurs, stylé ! On conserve la grande prise d’air avant ainsi que le traitement spécifique des ailes arrières pour faire le lien avec la génération précédente. Les poignées de portes arrière dissimulées dans le montant C s’en vont, on retrouve maintenant 4 poignées aux emplacements traditionnels, plus accessibles pour les enfants, mais rétractables, une première chez Toyota ! Enfin, on dit adieu aux dernières traces de chrome, ce n’est plus dans l’air du temps. Extérieurement, c’est probablement la plus ‘Lexus’ des Toyota.



Intérieur 

Evacuons d’emblée l’espace intérieur qui reste identique dans toutes les versions, correct devant et ok mais sans plus à l’arrière. Le modèle 2024 est certes un peu plus lumineux à l’intérieur avec le toit pano (en option, que je n’ai pas) mais aussi une surface vitrée un peu plus généreuse, ce qui se traduit par une meilleure visibilité. Entre la version initiale et son restylage, contrairement à ce que j’ai lu/entendu dans différentes chroniques, il n’y a pas d’amélioration de qualité des matériaux ni de la finition, juste différentes couleurs et l’ajout de seuils de porte. Le modèle 2024 par contre place la barre bien plus haut à l’avant, avec de beaux matériaux moussés et de l’Alcantara sur les portes, la console centrale a droit à un plastique qualitatif (et pas noir laqué !), rembourré sur les bords où le genou se pose. La thématique du diamant fait place à celle du nid d’abeille pour l’habillage de certains éléments. Les sièges avant sont vraiment très réussis, assurant un bon maintien en restant confortables, avec un rendu vraiment sympa sur les versions haut de gamme (petite finition alu, divers matériaux et surpiqures), comme c’était le cas sur le C-HR initial, à noter la quasi disparition des sièges en cuir, sauf sur modèle en édition limitée de lancement, pour faire place aux matériaux recyclés. L’éclairage d’ambiance qui varie en fonction de l’heure apporte la touche de modernité bienvenue sans en faire trop, les bouches d’aération latérales rondes sont très travaillées, façon Mercedes. Là aussi on se rapproche de Lexus (je sais de quoi je parle, j’ai eu un NX300h). Par contre à l’arrière, c’est dommage d’avoir du plastique bas de gamme partout, on voit clairement que c’est une voiture avant tout pensée pour les passagers avant, ceux de l’arrière étant traités de manière spartiate : pas d’accoudoir central ni de ventilation, juste un USB C. L’ergonomie est légèrement améliorée, avec pas mal de fonctions activables depuis le volant, et enfin un sélecteur de mode de conduite, évitant de devoir aller dans les menus pour passer de Eco à Sport ; mais dommage qu’il est un peu compliqué de désactiver les aides à la conduite, via des menus de l’écran face au conducteur. Une petite zone rétroéclairée devant le passager lui permet d’y déposer son smartphone.



 

Équipement 

A sa sortie en 2016, le C-HR était au top, avec une belle panoplie d’aides à la conduite : maintien de ligne, alerte angles morts, caméra de recul, parking autonome, feux full leds, une climatisation avec purification d’air (Nanoe X)  etc, mais son système multimedia soufflait le chaud et le froid : si la sono JBL était très convaincante, le GPS l’était moins du fait de sa lenteur et son design un peu daté, bien qu’il fut complet et au final faisait bien le job. La version 2023 jouit d’un tout nouveau multimédia connecté, devenu très fluide et  avec un écran de qualité, il reste simple mais efficace, et se débarrasse enfin de son horloge digitale ‘années 80’. Une application smartphone vous donne les infos et analyse les trajets pour donner de petits conseils de conduite. Il y a une légère amélioration des aides à la conduite qui deviennent un peu plus intrusives (maintien de voie par exemple). La version 2024 se voit bien mise au goût du jour avec d’excellentes caméras 360° qui sont parmi les meilleures que j’ai vues, chargeur sans fil, affichage tête haute, des feux matrix LED efficaces et réactifs, qui offrent une petite séquence sympa à l’allumage, des aides à la conduite améliorées (mais parfois casse-pieds, comme l’avertisseur de dépassement de vitesse, mais ce sera le cas sur tous les nouveaux modèles de toutes marques, réglementation européenne oblige…). Le nouveau multimedia est une légère évolution de celui du modèle 2023, avec un plus grand écran de 12 pouces, et surtout un tableau de bord complètement digital de 12 pouces également, avec différents thèmes et contenus personnalisables.  Attention que, pour profiter de la plupart des nouveaux équipements, il faut aller chercher les finitions hautes qui ne sont pas données : Toyota se dirige vers le premium dans les modèles full options.

 


Coffre

Le volume se maintient sur les versions HEV (388 l sur 2024 vs 377 l pour le 2016), ce qui reste pratique et suffisant, le volume étant exploitable et accessible, mais la perte est sèche sur les versions plugin qui ne disposent plus que de 310 l. La principale nouveauté 2024 étant que le coffre est à présent motorisé.


 Conduite 

Etant un modèle assez petit et relativement léger, le C-HR jouit depuis le début d’une dynamique de conduite assez agréable, avec une direction précise et légère, un bon compromis confort/tenue de route, le véhicule reste confortable tout en évitant les mouvements de caisse trop importants.  Le modèle restylé bénéficie d’une amélioration sensible de l’insonorisation et de la suspension, tout en gardant le même équilibre alors que le 2024 déplace légèrement le curseur vers un confort amélioré. Au niveau performance, pas de différence entre modèles 2017 et 2023 mais le 2024 reçoit 18 CV de plus dus à un moteur électrique plus puissant et une batterie un peu plus grande, ce qui se traduit par un fonctionnement encore plus souple et un roulage en tout électrique bien plus présent, tandis que l’accélération 0-100 gagne une seconde pleine, l’emballement moteur arrive aussi plus tardivement. Et tout cela sans que la consommation n’augmente. On a donc une belle évolution de ce système parfaitement maitrisé. 


 

En conclusion, le C-HR garde sa philosophie et reste fidèle à ses bases, tout en se maintenant parfaitement au goût du jour avec un nouveau modèle aux ambitions plus haut de gamme. Aucune raison qu’il ne marche pas : même si les prix semblaient élevés à la sortie, Toyota a rapidement réagi en faisant directement des remises conséquentes. Pour la version Plugin Hybride, ça se discute davantage, pour ma part je ne rentabiliserais jamais le surcoût de cette version.




18 février 2024

Sébastien Gall, conseiller, accompagner, former à l’eco-mobilité

J'ai proposé à Sébastien GALL, de rejoindre l'équipe du blog.
Acteur pivot, engagé et enthousiaste, avec comme apport ses 10 années d'expérience et sa compétence métier dans le domaine de la mobilité électrique.
LE Seb Gallou du e-France Café qui est aussi LE Sébastien GALL de Green Mobility Solution. 

Ici sur le blog

Article écrit & publié par Sylvain


Ça méritait bien un article de présentation:

-> Bonjour Seb, comment es-tu venu à la mobilité électrique?

Roulant peu à partir de 2010, car mon employeur me fournissait une voiture de service, et ma femme prenant le train, j'ai troqué mon monospace diesel pour une Toyota Prius en 2011.
L'hybride m'a donné un avant-goût de l'électrique!
Frustré de ne pouvoir parcourir que quelques centaines de mètres en full électrique, cela m'a donné envie de sauter le pas.
En 2013 j'ai réalisé un essai de la Nissan Leaf.
Ce fut un coup de cœur. Pas pour l'esthétique (après tout, je n'avais pas acheté la Prius pour les canons de la beauté!) mais pour la conduite, le confort, le silence, la pêche du moteur…. !
Mais mon budget ne me permettait pas de l'acheter neuve. J'ai donc essayé la Zoé mais la location de batterie me rebutait.
Et le gabarit de la Nissan convenait mieux à notre famille de trois enfants.
Le 7 août 2013 je partais à 250km de chez moi pour acheter une Nissan Leaf de 2012.
Ce fut le point de départ de l'aventure électrique avec la Leaf.



-> Je t'avais consacré un article, il y a quelques années sur mon premier blog Shift2Drive.blog (2016/2019) et j'avais lancé la thématique "les pionniers du véhicule électrique" (expression aujourd'hui largement reprise un peu partout...) alors, c'est quoi pour toi un pionnier du véhicule électrique?

Ce terme m'a été inspiré par Jean-François Villeret, qui dès les années 2010 avait imaginé des rallyes pour véhicules électriques avec sa société, T.V.E.
Si les premiers véhicules électriques datent de plus d'un siècle, il fallait vouloir oser mettre un prix conséquent et prendre la route à bord de Peugeot Ion, Nissan Leaf, Renault Fluence ou Zoé dans les années 2011 à 2015. Ces véhicules offraient une autonomie d'une centaine de kilomètres et les bornes étaient rares. Il fallait tirer un trait sur les trajets autoroutiers et organiser les voyages estivaux comme des expéditions. Ce sont ces électromobilistes de la première heure, ceux qui ont essuyé les plâtres d'autos à petite batterie, rechargeant lentement avec un réseau inexistant, que j'ai nommé les pionniers de l'électrique. C'était d'ailleurs le slogan du Leaf France Café devenu e-France Café "Les acteurs de la mobilité électrique".


-> Tu as initié le Leaf france Café tout seul ou est-ce que c'est un travail d'équipe ou un groupe?
J'ai très vite créé le groupe facebook Leaf France Café, en octobre 2013.
Par ce biais, nous avons commencé à organiser des rencontres à la borne du Ikea Lyon-St Priest et du Auchan Valence (Guilherand-Granges, ardèche, en réalité).
Ayant été invité par Nissan France avec d'autres possesseurs de Leaf sur des campagnes publicitaires, j'allais nouer un lien particulier avec le constructeur et leur proposer de soutenir une association du même nom. Le Leaf France Café est né de cette idée fin 2014.


-> Comment es venu l'idée de créer l'association e-France Café? Y a-t-il d'autres associations à citer ici et qui œuvrent à faire mieux comprendre et connaître la mobilité électrique?

Le e-France Café est né en 2021.
Je suis parti du constat que l'offre de véhicules électriques se diversifiait et que nos membres ne roulaient plus forcément en Leaf.
Certains quittaient l'asso et d'autres ne venaient pas car ils pensaient le club réservé aux propriétaires de Nissan.
Pour changer dans la continuité toutefois, nous avons remplacé le "Leaf" par le "e" de "électrique" comme dans Stations-e ou e-208...etc.
Evidemment notre association n'est pas la seule.
Plus d'une dizaine d'associations existent et font presque toutes partie de la Fédération FAUVE.
Motard électrique depuis 2021, je fais partie de l'AME (Association des Motards électriques) également.
On peut citer VEGA, Elecmobiles 24, l'Acoze, le T.O.C.F, Lame66, etc


-> Et au fait, c'est quoi green mobility solutions?

En 2017, à force d'organiser des rencontres électriques, participer à des rallyes...etc je commençais à m'occuper davantage de mobilité électrique que d'apprentissage de la conduite qui était mon métier salarié.
En 2018 je me suis mis à mon compte comme formateur en électromobilité.
Green Mobility Solution (sans S) est mon nom commercial, je trouvais cela plus "stylé" que "je passe au vert" http://jepasseauvert.net
qui était un jeu de mot entre la transition énergétique et le code de la route (pour un enseignant de la conduite, mieux vaut passer au feu vert!)

Vous souhaitez faire connaître vos solutions de mobilité electrique? convertir votre flotte? Installer des bornes de charge? former vos salariés à l’ecomobilité? Mes solutions: conseiller, accompagner, former à l’eco-mobilité. (=CAFE.. jeu de mot avec notre club Café et la norme CAFE)

J'ai ainsi depuis 2018 organisé plusieurs rallyes électriques, formé des dizaines de concessionnaires Nissan, loueur Sixt, appuyé des dizaines de ventes privées Nissan occasion, élaboré une campagne de leads, constitué des achats groupés (bornes, câbles), fait découvrir l'électrique dans le cadre d'actions de sécurité routière, idem pour la MAIF, organisé un "tour de France en relais" pour Nissan, formé des dizaines de candidats au permis de conduire boite auto...etc

-> Tu as un certain recul sur la mobilité électrique, comment perçois-tu l'évolution de ce type de mobilité entre tes débuts et maintenant?

Cette décennie marque un tournant. Nous sommes passés de l'ère des consommateurs avertis dans les années 2010, de l'ère des primo acquéreurs, des convaincus empreints d'écologie et d'avant-gardisme, à l'ère du marché de masse dans les années à venir. D'ici 2030 les modèles vont continuer à se diversifier, les autonomies à augmenter, les prix à descendre grâce aux volumes et au marché de l'occasion. La recharge sera facilitée car de plus en plus de bornes publiques pourront lever le frein des citadins qui n'ont pas facilement accès à la prise.
Qui plus est les Z.F.E. finiront par chasser les thermiques des villes et le coût du carburant fossile augmentera encore.
2035 enfoncera le clou et le parc thermique continuera à vieillir et se transformer lentement (sur plusieurs décennies) en un musée de la mobilité et un divertissement.
Toutefois nos associations doivent rester vigilantes sur deux choses, les tarifs de la recharge publique, et l'instauration inévitable d'une taxe amenée à compenser les pertes sur celles liées aux carburants.
Par ailleurs la transition énergétique doit voir la part de la voiture individuelle baisser au bénéfice de toutes les mobilités propres et la voiture devenir un couteau suisse comme le sont désormais nos téléphones à la fois appareils photo, ordinateurs, lecteurs de musique...etc
Le véhicule électrique connecté, autonome, borne mobile, V2X etc

-> Le maillage de bornes électrique fonctionnelles est-il suffisant sur le territoire de la France métropolitaine?

Il ne sera jamais suffisant.
Il doit devenir un immense réseau où tous les véhicules formeront une batterie géante à l'appui du réseau, propre à emmagasiner les énergies solaires, éoliennes et à les réinjecter au moment opportun.
Elles doivent permettre de rendre les ENR pilotables.

-> Et par rapport aux autres pays où tu as voyagé?

Je dirais que nous sommes à une place intermédiaire entre les pays du Nord et l'Allemagne/Autriche.
Mais mieux équipés que les pays Baltes et ibériques.
voir notre périple de 2021 Le Transylvanie Electric Tour en 2 semaines 5500km à travers l'Europe:

-> L'augmentation de prix de l'électricité inquiète à juste titre, penses-tu que cela peut jouer dans l'évolution des véhicules électriques?

Je souhaite qu'un jour la course à la puissance et à la taille des batteries soit remplacée par une recherche d'efficience.
Si nos voitures consommaient moins de kWh aux cent, elles pourraient embarquer des batteries plus petites!

-> Comment peut on recharger un véhicule électrique à domicile et c'est aussi facile que d'aller faire le plein quand on roule en véhicule thermique?
Charger un véhicule électrique, c'est aussi simple que de brancher son téléphone avant d'aller se coucher.
Pas besoin de faire un détour par la station ou de se salir les mains.

-> Quel est le prix d'une recharge à domicile?
Tout dépend de la taille de sa batterie et de son abonnement EDF. On parlait de 2€ pour 100 km au début, aujourd'hui je dirais entre 2,5€ et 3€.
L'an passé j'ai fait une expérience: ne me charger que sur des bornes publiques.
J'ai parcouru 40.000 km avec mon Kia e-Soul. Il m'en a coûté 1585€ TTC soit un peu moins de 4€/100km.
Mais avec des écarts allant du simple au triple, voire de la charge gratuite à presque 1€ du kWh.
Mieux vaut charger chez soi et ne recharger à l'extérieur que si on ne peut pas faire autrement.
-> Quel est le prix d'une recharge rapide?

Là encore cela varie suivant la quantité d'énergie, le tarif appliqué.

La question n'est pas simple et c'est justement là le problème.
Quand on ravitaille en essence, on sait qu'on paye un prix au litre, qui varie assez peu, entre 1.90 et 2.10 par exemple.
En électrique, suivant la puissance délivrée par la borne, acceptée par la voiture, la facturation au kWh ou au temps ou un mix des deux, l'opérateur et la carte utilisée (les frais d'interopérabilité) c'est une vraie loterie à chaque fois.

Je dirais qu'un coût deux voire trois fois plus cher qu'à la maison est acceptable au vu du service rendu.

-> Quel est le coût d'assurance, le coût des révisions et de l'entretien d'un véhicule électrique?

Pour ce qui est de l'assurance, il n'y a pas de norme là dessus.
Au e-France Café, nous avons une réduction avec JOLTEE.
Mais c'est à chacun de comparer.
Pour ce qui est de l'entretien en revanche il est généralement moins élevé, de deux à trois fois moins élevé que celui d'un véhicule thermique.
Pas d'huile, pas de distribution, pas de bougie, pas d'échappement.
Une utilisation nerveuse peut toutefois mettre à mal les pneus en raison du poids et du couple élevé du moteur.

Comme on peut être très économe en roulant en mode Eco et en utilisant la régénération au lieu des freins...

-> On parle de panne sèche sut un véhicule électrique, c'est un terme adapté?
Panne sèche? Pourquoi pas, cela se comprend.
-> Le mode tortue, c'est quoi? Cela t'es déjà arrivé? Comment gérer ce genre de risque?



J'ai même expérimenté la panne sèche.
C'était un onze novembre, en 2016, au fin fond de la Lozère.
Les bornes étaient rares et souvent en panne (c'est d'ailleurs pour cela que je n'ai pas pu arriver à destination) J'ai dû attendre le plateau pendant une heure et demie. Nissan a entièrement pris en charge le dépannage.

-> 600 km d'autonomie sur autoroute à 130, en véhicule électrique, ça a du sens? Quel genre de véhicule thermique ou électrique peut faire ça? Et à quel prix? Plein et coût d'achat du véhicule?
Je suis certain que la technologie le permettra un jour.
Nous n'en sommes pas si éloignés sur une Tesla Model S ou une Mercédès EQS.
Même si cela n'a aucun sens puisque la sécurité m'impose de m'arrêter toutes les deux heures.
J'en profite alors pour recharger le temps d'une pause et le trajet me parait à la fois moins fatiguant et plus sûr.

-> Et le V2L, le V2G, le V2X, moi je l'avoue, je rêve du véhicule électrique qui alimenterait ma maison...bon je n'ai ni le véhicule ni la maison mais on peut rêver non? Ou ça existe déjà?
La Nissan Leaf propose le V2G (vehicle to grid) depuis 2013.
Rappelons que cela signifie que la voiture peut envoyer du courant dans la maison ou le réseau électrique.
Et nombre de voitures coréennes ou chinoises proposent le V2L aujourd'hui (vehicle to load) permettant de brancher un accessoire en 220v.

-> Le tout électrique, c'est vraiment LA bonne idée ou est-ce que on ne pourrait pas envisager un mix de un peu toutes les énergies en fonction des besoins, nécessités, moyens et obligations de chacune et chacun?

Naturellement. Il n'y a pas de solution miracle ou unique.
La marche, le vélo, tous les EPDM (engins personnels de déplacement motorisé)
la voiture, les transports en commun, l'avion, le bateau ...etc. tous répondent à un besoin.
Nous devons juste tâcher de ne pas reproduire les mêmes erreurs.
La transition doit amener à réduire nos consommations d'énergie et de matières premières.
L'ère du toujours plus doit laisser la place à celle du toujours mieux même si c'est moins.

Merci à Seb pour ses réponses et bienvenue sur SYLKmouv

 



 










 

 






 


 
























Evolutions du Toyota C-HR en 3 modèles

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